Efeito Borboleta

 

Le Cap-Vert... Pourquoi?

Le pays a peut être fait beaucoup de progrès, mais beaucoup d’efforts restent à faire pour réduire cette pauvreté, à l’origine de malnutrition chronique et d’insuffisance pondérale des enfants. En 2006, le taux de mortalité infantile (chez les moins de 5 ans) était toujours haut, de 24.9‰.
L’exclusion et la pauvreté d’une certaine partie de la population ajoutée à la position géographique du pays, entre l’Afrique et les îles européennes des Canaries, en font une zone de transit de choix pour les trafics illégaux, de stupéfiants et d’êtres humains.


Enfants du cap vert

 

De plus, l’eau douce étant rare au Cap vert, par l’absence de réserves et par des pluies insuffisantes, seulement 80% de la population a accès à l’eau potable de façon permanente. Le réseau de distribution de l’eau potable ne couvre en effet que 33% du territoire, et de façon inégale entre les îles. De ce fait, l’agriculture est également très difficile, si bien que seulement 10% du territoire sont cultivables. La production agricole est en conséquent déficitaire et ne satisfaisant que 12% des besoins vivriers du pays.  


Agriculture au Cap-Vert

 

Il est donc important de donner un « dernier coup de pouce » au pays pour le faire entrer dans une ère de vraie autogestion, et ce, en commençant par l’éducation et la santé, la base pour que tous trouvent une place dans la société.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au fait le Cap-Vert, c'est où?

La République du Cap-Vert est un archipel d’origine volcanique formé de dix îles, dont neuf habitées, et de huit ilots. Il est situé au large des côtes du Sénégal, de la Gambie et de la Mauritanie, soit au plus proche à 445km du continent. Le climat y est chaud et sec, et l’eau potable rare.

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Un peu d'histoire

Jusqu'en 1456, l'archipel du Cap-Vert était inhabité, mais à l'époque où le partage du monde entre les européens commençait, le Portugal pris possession des îles, en raison de leur position privilégiée dans le cadre du commerce triangulaire. De nombreux esclaves africains y furent amenés, d'où le métissage de la population et de la culture Cap-Verdienne.
Le Cap-Vert n'étant devenu indépendant qu'en 1975, le Portugais y est toujours la langue officielle, même si la majorité des habitants parlent créole, ou "kriolu", et que le français et l'anglais sont assez répandu, car enseignés à l'école.

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Disparités entre les îles

    • Lorsque le pays était dépendant du Portugal, sa population a connu de nombreuses famines, dûes à la terre peu fertile et sêche peu propice aux cultures. De nos jours, l'aide alimentaire accordée par les pays du Nord a permis d'y mettre un terme.

     

     

     

 

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Cependant, le Cap-Vert est encore en retard dans beaucoup d'autres domaines, c'est pourquoi le taux de cap-verdiens préférant émigrer est énorme: environ 700000 cap-verdiens vivent à l'ètranger, et seulement 500000 dans leur pays, ce qui en fait l’une des plus grandes diasporas au monde.