Efeito Borboleta

Bienvenue sur le site de l'association "Efeito Borboleta"

Efeito Borboleta est une association créée en 2010 par des étudiants Nantais et Manceaux. Elle a pour but d'organiser des partenariats entre écoles capverdiennes et françaises à travers des bandes dessinées éducatives.

 

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L'effet papillon...

Les deux piliers de notre mouvement sont l'éducation et la santé.

L'association, représentée par un petit papillon permettra le dialogue entre les élèves et favorisera l'ouverture à une autre culture.

Cette association naissante n'a pour l'instant que de petits moyens et des objectifs à son échelle.

Qui sommes-nous?

Le Cap-vert

Depuis son indépendance il y a 30 ans, le Cap-Vert a été très bien géré, de par une corruption faible (un gage de confiance pour les aides), et une alternance politique régulière. Cette stabilité a permis de garantir les libertés et les droits humains, et d’entrer dans une période de croissance économique. Le Cap-Vert est en effet devenu l’un des premiers pays d’Afrique en matière d’indicateurs économiques : l'Indice de Développement Humain a atteint 0,721 en 2006, et le taux de croissance réel du PIB a été en moyenne de 5.5% par an sur la période 2001-2006. Depuis décembre 2007, le pays fait même partie de l’OMC.
Mais cette croissance ne s’explique malheureusement pas uniquement par les performances du pays. Ces bons résultats résultent principalement de deux choses :

-De l’émigration, un phénomène extrêmement important au Cap-Vert, et de l’argent que les émigrés envoient à leur famille. (Des transferts qui peuvent s’élever jusqu’à 120 millions d’euros comme en 2005.)
1. -Et surtout, de l’Aide Publique au Développement, qui grossit les chiffres et représente au final entre 15 et 20% du PIB.  En 2005, l’APD a représenté 90% des investissements publics ! Cependant, le développement de cet archipel, situé au carrefour des routes maritimes et aériennes intercontinentales, reste vulnérable, d’autant que le Cap-Vert a perdu, en janvier 2008, les nombreuses facilités liées au statut de PMA.

• En réalité, le taux de pauvreté reste fort, toute une partie de la population est exclue de la croissance, qui, au contraire, ne fait qu’accroître les inégalités : inégalités entre les sexes, entre les populations rurales et urbaines, mais aussi entre les îles, selon leur attrait touristique. En 2004, le Programme des Nations Unies pour le Développement estimait ainsi le taux de pauvreté à 36.7%, et le taux de pauvreté extrême à 19.7%. Un cinquième de la population active est en effet au chômage.